Page:Mirbeau - Palinodies, paru dans L’Aurore, 15 novembre 1898.djvu/13

Cette page a été validée par deux contributeurs.

détestables juifs que je connaisse !… Je me suis, d’ailleurs, il y a longtemps, expliqué sur ce point, dans la France. Pour peu que cela intéresse quelqu’un, on pourrait retrouver, en ce journal, un article où je me repentais de ma barbarie.

Mais je ne viens pas me disculper… J’ai mieux à faire. Et je saisis l’occasion qui m’est offerte — c’est la seule raison d’être de cet article — d’apporter à un homme que j’ai méconnu et que j’ai beaucoup attaqué, un témoignage public de mon affection et de mon admiration. C’est de M. Joseph Reinach que je veux parler.