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Il est vrai qu’il fut assommé selon les règles nationalistes, aux cris de : « Vive l’armée ! » ce qui dut lui être une consolation et même un orgueil. Disons encore qu’il est fort heureux pour les antisémites que cette diversion soit arrivée à point et qu’elle ait empêché une collision entre eux et nos amis, bien résolus, dès la première provocation, à leur administrer, comme dit Jules Guérin, « une joyeuse raclée », dont le résultat ne pouvait être douteux.