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coupable, je le fais déshériter, enfermer, périr, tout cela pour la plus grande gloire de Dieu, et le barbare idiot, que je bride par le nez, croit avoir gagné le ciel qu’il fait frémir ainsi que la nature… Une femme aimable et jolie est l’épouse d’un vieux coquin ; l’espoir d’assouvir une vengeance déjà criminelle, une haine odieuse par son motif et ses effets, sa lubricité impuissante, ou tel autre objet aussi louable, l’ont poussé à l’associer à son infirme et débile décrépitude. Les jours de cette beauté s’écoulent dans les pleurs, ses nuits dans les privations et les sanglots : trop heureuse encore, si elle n’est obligée de recevoir des caresses dégoûtantes, qui, en outrageant ses appas, révoltent son cœur ; de souffrir un supplice réel en corps comme en esprit, puisque jamais elle n’embrasse qu’une ombre… Ah ! la jolie