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teau me fournit bientôt des occasions de m’en écarter ; je voltigeai ; et tout en courant, je pensai jouer malgré moi, un rôle dans une scène très-singulière, qui, me faisant croire aux jaloux et les craindre, ne me raménera qu’un peu plutôt au séjour des maris commodes. Pour la rareté du fait, je veux te conter cette aventure.

Monsieur et madame d’Obricourt vivaient très-bien ensemble ; aucun soupçon ne troublait l’esprit du mari. Cependant madame avait une intrigue, jouait monsieur, et qui plus est, se moquait de lui avec son amant. Une imprudence détruisit la sécurité de l’époux : tout le monde était à la chasse, et j’étais resté seul dans la maison avec madame. Elle passe dans son boudoir pour écrire, je prends un livre et l’attends au salon. Tout-à-coup elle sort une lettre à la main ; son mari, revenu