ve, tient un assez grand état ; il a une
chasse superbe, de beaux droits ; sa
maison est ancienne ; il en a soutenu
l’éclat au service avec honneur ; sa
femme a été belle, il y paraît encore…
Mais pour ce couple-là, c’est Philémon
et Baucis. Ne croyez pas qu’elle soit
dévote : non, la plaisanterie l’amuse ;
elle recevra des vers galans, parce
qu’elle sait y répondre ; une gaieté
douce qui fait son caractère, la rend
l’âme des sociétés ; elle y inspire le sentiment
et le respect… Voilà, sur mon
honneur, un portrait vrai, et vous
savez que je suis un peu panégyriste ;
elle est trop modeste pour me lire ;
mais du moins son mari lui rendra témoignage
que j’ai trouvé à Villers, ce
que j’ai cherché vainement dans beaucoup
d’endroits : la réunion des talens
et des vertus.
La société qui se rassemble au châ-