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JOURNAL DU CONCILE DE TRENTE.

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fût déclaré ouvert[1]; et tous ayant répondu qu’ils le trouvaient bon, la session fut intimée pour le 7 janvier, la bénédiction donnée au synode, et le Te Deum chanté. Le Président requit alors qu’un ou plusieurs actes publics fussent rédigés. Les Légats adressèrent ensuite une exhortation aux Pères du Concile. Elle a été imprimée. Elle est fort pieuse et, en vérité, fort digne de ces grands personnages. Les ambassadeurs du Roi des Romains assistaient à cette session.

  1. Le premier des Légats s’adressant aux Pères, commença de la sorte : « A l’honneur et à la gloire de la sainte et indivisible Trinité le Père, le Fils et le Saint-Esprit : pour l'accroissement et l’exaltation de la foi et religion chrétienne; pour l’extirpation des hérésies; la paix et l’union de l’Église; la réformation du clergé et du peuple chrétien ; et pour l’humiliation et l’extinction des ennemis du nom chrétien ; trouvez-vous bon d’ordonner que le saint Concile général de Trente soit commencé et de déclarer que l’ouverture en est faite? » Ils répondirent : « Nous le trouvons bon. »
    — Voyez le saint Concile de Trente œcuménique et général célébré sous Paul III, Jules III et Pie IV, Souverains Pontifes, nouvellement traduit par l’abbé Chanut. A Paris, 1674.