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SCHISE DEUX!HME
HYLAS.
set)).
Ces pleurs. Ce deuil. C’était comme tes funérailles
De mon dernier espoir! Morne avertissement.
Le vent,lugubre,souMeau dehott,agitele. voiles.
Et le vent noir qui rôde autour de ces murailles
Pleure si lamentablement
JIluttecoutrel’effroiinstioctif.Moi*la nuitmyt~rifUMi’mveioppe
et l’opprime,et )<-ventptt’utc,p!<-urf.
Hétas 1tu tardes bien, chère âme, et je suit seul.
Et la nuit m’environne.
Il penseau cortègefunèbrequia pM~.
Celle qu’on a mise au linceul,
Je la connais peut-être.
JI est remonté,il toutevcunedu voUetet regardeau dehors.
0 cieux obscurs! Personne
Sur le chemin. Le soufHeagite tes bras noirs
Des arbres qui font dans l’ombre des gestes.
’) frémit,i) laisseretomberla toi)e,Uredescend.
C’est un soir,
pareil
aux soirs
Où, vers h~scarrefours, sous des lunes funestes,
Se tètent des tombeaux
Les morts plus blafards que leurs linceuls mêmes,
Uù rôdent, vêtus de lambeaux,
La pale stryge avec les brucolaques blêmes.
J ai vu la mer affreuse et j’ai vu sans stupeur
La mort s’ouvrir au creux des flots.