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td•td¤unuI.¤¤lul-d, lntvoyantnn eoniaauda chunorldtamantntonté, s’étunr¤lt qnïleuthltune parülludép&s•· ale Itel’ui Dlllllûlllü, dit Cuilalot, jafalaaceptddnpriueadeüonu. -Vous uaeeoptes donn lestndeauxdesprincenvous que ajeeroyals philosophe jetfutassepte pas, moi. a-C’dtpe vouadtes un philosophe qui refuse, uetmoi un |ùllo¤phequi%pte(2). n ll existe une let¤·e autographe de Guillot, écrite deux ans avant au mort, et possédée par l’auteur docette notice : elleotlreun tétnoignageirrécusabledesa hicnhiaanee, de son ltumanité et de l’ardeur qu’il atettaiteticorearet1dreaervice. On a toujours cru queNainville, qui débuta en 1163a la Comedie-Italienne. qu’il’quitta en 1111, était fils naturel de ùillot, dont il avait pris l’emploi, et avec lequel il avait des rapports fruppantspour lavoix, lallgore et même le talent. A-·r.

CAILLOT (Antoine), prêtre du diocèse de Lyon, est devenu, par suite des événements de la révolution, un des plus infatigables compilateurs du siècle. Il naquit vers 1757. Ayant refusé le serment à la constitution du clergé en 1791, il fut obligé de sortir de France. Il y rentra bientôt, se réfugia à Paris et fut arrêté en 1794. Il déguisa son nom et son pays natal, afin d’échapper à la mort qui était alors inévitable pour les Lyonnais. Il n’en fut pas moins condamné à la subir sous le nom de Caillaux, natif de Rhodez, le 5 thermidor (23 juillet 1794), cinq jours avant la chute de Robespierre. Un guichetier le sauva en faisant porter à sa place, avec cinquante-sept victimes, un autre prêtre qui se trouvait dans la même prison. Par suite du 9 thermidor, Caillot fut rendu à la liberté. Pour subsister, il se mit à donner des leçons de langues, se fit ensuite libraire, et traversa ainsi les dernières phases de la révolution. Mais à dater de 1801 on ne voit plus en lui qu’un écrivain aussi entreprenant que médiocre, abordant tous les genres de littérature, sans réussir réellement dans aucun ; mais comme il faut bien, grâce à l’inconstance et à la satiété du public, que chaque jour se renouvellent les livres qu’on pourrait appeler courants, Caillot trouva dans la fécondité de sa plume de quoi se mettre à l’abri du besoin. Il faut dire aussi que plusieurs de ses compilations et traductions ne sont point sans utilité : 1° Le Retour de la Paix, poème en forme de dialogue entre un militaire, un cultiva

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teur, un marchand, un artiste et un auteur, Paris, 1801, in-8°. 2° Epître de Neptune aux Français, au sujet de la descente en Angleterre, 1804, in-8°. 3° Stances sur le sacre et le couronnement de S. M. l’empereur Napoléon, 1804, in-8°. 4° Mes vingt ans de folie, d’amour et de bonheur, ou Mémoires d’un Abbé petit-maître, 1807, 3 vol. in-12. 5° Etrennes à la grande armée, ou Recueil des traits les plus intéressants des défenseurs de la patrie, 1807, in-8°. 6° Histoire d’un pensionnat de jeunes demoiselles ou Tableau des résultats d’une simple éducation, 1808, 2 vol. in-12. 7° Le Rousseau de la Jeunesse, 1808, in-12. 8° Le Voltaire de la Jeunesse, même année, in-12. 9° Voyage sentimental et pittoresque aux quatre cimetières de Paris, ouvrage renfermant un grand nombre d’inscriptions funéraires, suivi de réflexions religieuses et morales, 1809, in-8°. 10° Voyage autour de ma bibliothèque, roman bibliographique où les gens du monde et les dames peuvent apprendre à former une bibliothèque de bons ouvrages dans quelque genre que ce soit, 1809, 3 vol. in-12. 11° Le Rollin de la Jeunesse, 1809, 2 vol. in-12 : cet abrégé des histoires de Rollin a eu une seconde édition en 1816. 12° Dictionnaire portatif de la littérature française, 1810, in-8°. 13° Morceaux choisis des Lettres édifiantes et curieuses écrites des missions étrangères, par A. C., 1810, 2 vol. in-8°. Cet ouvrage a eu quatre éditions, dont la dernière en 1826. 14° Morceaux d’éloquence extraits des sermons des orateurs protestants français les plus célèbres du 17e siècle, 1810, in-8°. 15° Morceaux choisis de l’Histoire ecclésiastique de l’abbé Fleury, 1811, 2 vol. in-12. 16° Précis de l’Histoire de France, depuis 1789 jusqu’en 1812, 1812, in-12. 17° Les Jours de congé, ou Promenades hebdomadaires, etc., 1812, 2 vol. in-12 ; 2e édition, 1814. 18° Le Crévier de la Jeunesse, ou Choix des traits les plus intéressants de l’Histoire des empereurs romains, 1813, in-12. 19° Nouvelles Leçons élémentaires de l’histoire ancienne, par demandes et par réponses, 1813, in-12. 20° Nouvelles Leçons élémentaires de l’histoire romaine, par demandes et par réponses, 1813, in-12. 21° Précis de l’histoire de Russie, 1813, in-12. 22° Histoire de la ruine de Troie, attribuée à Darès (voy. ce nom), traduit du latin, 1813, 1 vol. in-12. 23°Précis historique de la campagne de 1814, par MM. A. (Arnaud, sténographe) et C. (Caillot), 1814, in-12. 24° Abrégé de l’Histoire ancienne de Rollin, 1815, in-12 ; 2e édition, 1823. 25° Recherches historiques sur les assemblées nationales dit du Champ de Mars et du Champ de Mai, 1815, in-8°. 26° In extremis Ludovici XVI diebus et nece elegia, 1815, in-8°. 27° La Prière des Royalistes, ou Paraphrase du psaume Exaudiat, 1815, in-12. 28° Tableaux des exercices et de l’enseignement en usage dans un pensionnat de jeunes demoiselles, 1816, 2 vol. in-12. 29° Nouvelles Leçons élémentaires de l’histoire de France, depuis Pharamond jusqu’à l’année 1817, par demandes et réponses, 1817, in-12. 30° Campagne