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sologies modernes, Bordeaux, 1811, in-8°. 37° Rapport sur les moyens de réprimer le charlatanisme, Bordeaux, 1816, in-8°. 38° Éloge de Villaris, Bordeaux, 1817, in-8°. 39° Réflexions sur la mort prématurée de quelques enfants célèbres, Bordeaux, 1818, in-8°. 40° Réflexions sur l’art d’écouter, considéré relativement à la médecine, Bordeaux, 1818, in-8°. 41° Réflexions sur les vésanies et sur quelques auteurs qui ont traité des affections mentales, Bordeaux, 1818, in-8°. 42° Éloges de Mingelouseaux pére et fils, Bordeaux, 1818, in-8°. 15° Éloge d’Eusèbe Valli, Bordeaux, 1818, in-8°. 1-1° Mélanges de médecine et de chirurgie, Bordeaux, 1818, in-8°. Réponse d’une lettre et d’un mémoire de M. Cazalel sur la rage, Bordeaux, 1818-1819, in-8°. 45° Mémoire sur van Helmont et ses écrits, Bordeaux, 1819, in-8°. 46° Réflexions médicales sur le penchant des hommes à la crédulité, Bordeaux, 1819, in-8°. 47° Notice sur les glandes surrénales, Bordeaux, 1819, in-8°. 48° Plaintes de la fiêvre puerpérale contre les nosologistes modernes, Montpellier, 1819, in-8°. 49° Almanach de la société de médecine de Bordeaux, Bordeaux, 1819, in-8°. 50° Notice sur Gabriel Tarragua, Bordeaux, 1819, in-8°. 51° Médecine infantile, ou Conseils à mon gendre et aux jeunes médecins sur cette partie de l’art de guérir, Bordeaux, 1819, in-8°. Caillau a inséré un grand nombre de pièces de poésie dans le recueil de l’académie des Jeux floraux. On lui doit aussi une traduction française de la Callipédie de Claude Quillet (voy. ce nom), Bordeaux, 1799, in-12 ; et un poëme en 5 chants, intitulé l’Antoniade, 1808, in-8°.

J-d-n.


CAILLANT, sieur de Monplaisir, né à Condom, vers la fin du 16e siècle, embrassa d’abord l’état militaire, et, après avoir fait plusieurs campagnes en Italie, quitta cette profession pour étudier le droit. En 1650, il était avocat au parlement de Bordeaux et y plaidait avec quelque réputation. L’amour Pavait rendu poète, et c’est à une maîtresse nommée Melinda qu’il adresse la plupart de ses vers. Goujet dit que le style de Caillavet tient beaucoup de celui de Malherbe ; qu’on trouve dans quelques-unes de ses pièces de l’esprit, de l’imagination, de la douceur dans les expressions. C’est beaucoup que ce critique, toujours prêt à blâmer les vers amoureux, lui ait donné de pareils éloges. Les poésies de Caillavet. furent imprimées pour la seconde fois à Paris, en 1651, in-1°. On trouve dans le premier livre ses poésies amoureuses, et, dans le second, des stances, des élégies, des odes, des épigrammes, etc., et quelques lettres en prose. Il ne faut pas confondre Caillavet avec le comte de Monplaisir, ami de St-Pavin, de Lalane et de Charleval, dont de St-Marc a réuni les poésies à celles de ses amis, en 1759, 2 vol. in-12. (Voy. Monplaisir) W-s.


CAILLE (André), docteur en médecine, que l’on croit de Lyon, a vécu dans le 16e siècle. Il a traduit du latin en français : 1° la Pharmacopée de Jacques Dubois en 5 livres, Lyon, 155-1, in-8° ; 2° le Guidon des apothicaires de Valerius Cordus, Lyon,1572, in-18 ; 9° le Jardin médicinal d’Antoine Mizaud, 1578, in-8°.

A. B-t


CAILLE (Jean de La), libraire et imprimeur à Paris, en 1661, y est mort en 1720. Il est auteur d’une Histoire de l’imprimerie et de la librairie, 1089, in—4°, ouvrage peu estimé. Prosper Marchand dit « que l’auteur est un des plus inexacts écrivains que nous ayons. » Fournier jeune observe « que la Caille est le moins exact et le moins instruit des historiens de l’imprimerie. » Desmaizeaux le traite encore plus mal. Née de la Rochelle dit que « l’Histoire de l’imprimerie est le plus connu et le moins bon des ouvrages de l’auteur, dont tous les écrits ajoute-t-il, se rapportent à l’histoire de la ville de Paris. » La Bibliothèque historique de la France, n° 47957, de l’édition de Fontette, donne un détail très-circonstancié des cartons et des additions que l’auteur avait imprimées, pour les joindre aux exemplaires qui lui restaient en fonds, en attendant une nouvelle édition qui n’a pas paru. Ces additions, postérieures a l’année 1694, puisqu’on y cite l’ouvrage de Chevillier qui ne parut que cette année-là ne se trouvent que dans un très-petit nombre d’exemplaires, les seuls qui méritent d’être recherchés. Jean de la Caille a encore publié les planches gravées par Scotin le jeune, sous e titre de Description de la ville et faubourgs de Paris en vingt-quatre planches, dont chacune représente un des vingt-quatre quartiers, suivant les divisions faites en 1702, avec un détail exact de toutes les abbayes, églises, etc., données par ordre de M. d’Argenson, lieutenant de police de la ville de Paris, Paris, 1711, in-fol.

A. B-t


CAILLE (Nicolas-Louis de La), né à Rumigny, près de Rosoy en Thiérache, le 15 mars 1715. Son père, Louis de la Caille, après avoir servi dans les gendarmes de la garde et dans l’artillerie, s’était retiré à Anet avec la place de capitaine des chasses de la duchesse de Vendôme. Là, il consacrait aux sciences, et principalement la mécanique, tout ce qu’il avait de loisirs, et, par ses exemples autant que par ses leçons, il tâchait d’en inspirer le goût à son ils, qu’il envoya au collège de Lisieux pour achever ses études. Par la douceur de son caractère, son assiduité au travail et ses progrès rapides, ce jeune homme s’était concilié l’estime et l’amitié de tous ses maîtres, lorsque la mort de son père le laissa sans fortune et sans ressources. Le duc de Bourbon, qui avait placé le père, vint généreusement au secours d’un enfant dont on lui avait rendu les meilleurs témoignages. Pour s’assurer une existence tranquille et indépendante, et se ménager en même temps la faculté de suivre son goût pour les sciences, la Caille voulut se vouer a l’état ecclésiastique, et il commença son cours de théologie. Ce fut aussi vers ce temps qu’il commença à tourner ses pensées vers l’astronomie, et, malgré la difficulté de s’instruire sans maître, sans instruments, presque sans livres et dans le plus grand secret, Fouchy lui rend ce témoignage, qu’en 1786 il l’avait trouvé tellement avancé, qu’il avait peine à comprendre comment, seul et sans secours, un jeune