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pour l'examiner. On ignore ce que sont devenus ces deux manuscrits, dont la perte est peu regrettable(1). Toutes les traductions de Vattier sont remplies de fautes et de contre-sens. Les noms propres y sont défigurés, et quoique l’auteur ait eu la réputation d’un habile orientaliste, ses ouvrages ne jouissent plus d’aucune estime. Il fut un des principaux collaborateurs de la célèbre édition des 0Euores de Galien, par René Chartier (voy. ce nom). L’abbé Goujet a donné une courte Notice sur Vattíer, dans son Histoire du colläge royal, t. 3, p. 291-294. A-r et W-s.


(l) Vattier désirait que son manuscrit d’Avicenne fût déposé dans la bibliothèque de Colbert. Boivin, deux mois après, fit le voyage de Paris pour remplir les intentions de son oncle et remit le manuscrit à Chapelain, qui le garda ou le remit à Thévenot. Celui-ci, dit de Boze, savait bien où il était, mais il en faisait mystère. Enfin on en perdit la trace. Voy. l’ÉIoge de Boivin par de Boze, t. 6 du Rmuü de l'Académie des inscriptions.


FIN DU QUARANTE-DEUXIÈME VOLUME.