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l ·. A · rre.· · thtque (selon El/iles), d’apr«ls un’plan, ibid., 1817 ; 12’lo, §érie supérieure des s, ibid., 1823 ; 13° Liste des logaritlinses gé ux. ainsi que es logarithmes naturels de tous leslnousbres de 1 ti 10,000, pour les école•, ’ErlanQen, 1821 ; 11° la Lumière et les régions du globe, am un n•é· moire sur les conjonctionsplonétaires et l’étoile des trois Jlages, Bamberg, 1821 ; 15° Almanach astrologiguefibid., deux années 1822 et 1823 ; 16°’.|lanuel ale physique pour les écoles, ibid., 1832 ; 17° la’ Science des hiéroglyphes, sa’nature et ses sources, Nuremberg, 1824 ; 18° la Sagesse des Égyptiens, et l’érudition des Français, avec deux 001’oll&lr€S, ibid., 1 825 à 1827 ; 19° Charmes de la pensée, ou sur l’éducation des hommes, Hanau, 1833 ; 20° l’}lonsn¢e et les étoiles, fragments sur l’h’toire de l’dn•¢· dupsonde, Nuremberg, 1831 ; 21’$hysique générale et spéciale pour le peuple et ses instituteurs, avec figures, 6 livraisons, Leipsick et Stuttgard, 1834. Le reste a été publié, après la mort de Pfaff, r son élève et gendre, pro esseur l-’risch, à fécol): usuelle de Stuttgard. 22° Prospectus des autres complètes de Ifeppler, 1835. C8 fut d’après ce prospectus, tracé par Pfall, que ce même Frisch a entrepris, depuis—1856, la publication des œuvres de l’immortel astronome qui a découvert la loi des attractions. Pfalf a collaboré, en outre, à l’cmnuaire astronomique de Bod€, à la Correspondance astronomique de Zach, ausi Annales de physique et chimie dé Gilkrîux Mémoires des académies de Munich et de St- ers- ’ I. · · bourg. Il a inventé quelques petits appareils physiques. — Un de’ses fils, Henri, est aujourd’hui professeur extraordinaire de mathématiques pures à l’université d’Erlangen. R-:.-rs.

PFANNENSCHMIDT (Ananas-Azsoarâ), cultivateur allemand, né ·à Quedlinbourg en 1724, était teinturier de profession, et s’établit en~1755 à Spire. Ayant vu en Silésie le commerce de garance qui se faisait avec l’Autriche, il rechercha cette lante aux environs de Spire, où elle ivait été cëtivée dans le 17e siècle, et d’9ù’elle disparut rs de la dévastation du Palatinat sous Louis XIV. Pfannenschmidt fut assez heureux pour trouver dans une haie un plant de ce végétal oublié par les Spiriens. Il en rétablit la culture, bt la propagea dans toute la contrée, empruntant des capitaux et les prêtant par petites sommes aux eu tlvateurs qui voulaient se livrer à ce genre d’industrie.’ll perfectionna aussi les procédés de la teinture de garance, et procura à a ville de Spire une branche de commerce dont elle profite encore aujourd’hui, ainsi que les villes d’aIentour. Aussi fut-il nommé sénateur par le magistrat de Spire en 1775. Pfannenschmidt pullia une Instruction pratique sur la culture de la garante, Manheim, 1769, et un Procédé secret pour teiiidre la toile en rouge, ainsi ut ! quelques brochures ayant également-rapport(h la teinture. Il mourut le 1er septembre 1790. — Auguste-Louis Praxsaxscamnr, fabricant de couleur dans

le Hanovre, publia enxlemand unlminrla nuüre de roaipoui les couleurs aisee la bleu, ·l¢j••ae et le rouge, Hanovre, 1781, in-8° ; réimprimé avec des augmentations lle R. Schulz, Leipsick, (799, in-8°. Il en existe une traduction française imprimée à Hambourg. Ce-curieux volume est accompagné d’un tableau oll’rant |e triangle c lire mati que, composé de soixante-six cercles. dont chacun porte a» teinte qui résulte du mélange des trois couleurs primitives, dans la proportion relative à la distance où ce cercle se trouve des trois pointes du triangle, occupées chacune par une de ces trois couleurs fondamentales. Tobie Mayer et Lambert s’étaient déjà occupés de ce triangle des couleurs (voy. J.-H. Lnanr). "É, C. Il. P. PF EFFEL (Inn-Connu), jurisconsulte et diplomate, né (1) en. l68L, à Moundinger, dans le pays de Baden, lit de bonnes études à Bale et à Strasbourg, et passa ensuite plusieurs années à yienne comme secrétaire de l’envo é du margrave de Badœbourlach, puis s’attacha au.baron de Liricher, conseiller aulique, qui possédait I’intime confiance de Pemïereur Joseph l•’. Après la mort du baron de Linc er, Pfellel voyagea en Allemagne, en Hollande, en Angleterre, revint à Strasbourg, et, fut employé au dépouillement des archives d’Ensisheim. La réunion de l’Alsace à la. France avait multiplié les rapports de ce royaume avec l’Allemagne, et les conditions de la réunion, en maintenant plusieurs des règles et des observances du droit germanique dans cette provuice, en rendaient la connaissance nécessaire au ministère français. Longtemps on soumit à un conseil formé en partie de publicis- ’ tes français et en partie de magistrats du pays, les questions qui intéressaient l’Alsace ; puis l’insuffisance reconnue de ce conseil détermina le cabinet de Versailles à consulter, sur ces questions, un ancien professeur en droit de Strasbourg (voy. Onazcnr), qui était devenu préteur royal de cette ville. À la inort d’obrecl1t (1701), le conseil reprit la connaissance, de ces matières : on consultait aussi quelquefois l’intendant de la province. Enlîn, sous la régence, il fut résolu qu’on attacherait au département des affaires étrangères un publiciste versé dans la connaissance du drojt public germanique, avec le titre de jurisconsulteœ du roi· Pfeffel, désigné pour cette place, en prit possession en l7i2. Il résidait alternative men. À Versailles et à Colmar. Quelques-uns des mémoires qu’il envoyait au ministre, traitant des affaires politiques du temps, ont été imprimés et publiés ans les collections diplomatiques de cette- époque ; la logique en est (ll La famille dont sont issus les trois individu du nom da Pfeffel, descend d’un poëte du 13e siècle, dont. quelqltes sonlteta (en l’honneur de Frédéric le Bclliqueu, dernier due d’A¤trictu de la maiaon de Bambergi font partie du Recueil du Minneringera ou Troubadcura allemands, ap tenant à la bibliothé-I que dobnrls. Le nom à les armes de lafalrltille de Pielfel sontlea nénas qu een : de es tnubadoar.