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i. — PFA· à i. ’ théologie, abbé de Lorch, membre des états du Wurtemberg ; de la société des sciences, de Berlin, chancelier de l’université de Ginttingue, place qu’il if accepta point ; enfin chancelier de université de Gtessen, et doyen de la faculté de théologie. Ce fut dans cette dernière charge que Pfall’, après quatre ans d’exercice, termina sa vie le 19 novembre 1760. Sa bibliothîquefut achetée parlabbage d’Arnsbourg, en Wet ravie. Pfalï était un des’plus grands théologiens de sa comtnunion. Il travailla avec zèle à la réunion des luthériens et des calvinistes, qui n’a eu heu que de nos jours. Son érudition était immense, ainsi que l’attestent ses nombreux écrits, dont la simgle liste occupe une feuille d’impression dans les ibliographiesallemandea. Nous ne pouvons indiquer que les principaux : t’Diaurt. crit. de genuinia Iibrantn Nori Tcuanenti lectianibua, Amsterdam, 1709, in-8o ; 2° Iürniani Laemntii Epitanu iaatitnttiantun dirinenun ad Pendotiuat fralrean ; Ananyni Historia le beraoi lookinrum ; Frègnentum de origine gciuria ltsmani, et Q. Julii Hüariani ea-paaituaa Je ration Peache •t menait. etc., Paris, 1712. i¤·8°. Il avait tiré ces oui rages inédits de la bibliotbèqye de Turin : le plus important est celui de Lactance, dont les cinquante-cinq premiers chapitres manquaient dans les éditions imprimées de cet écrivain. Bunemann, dans son édition de Lactance, a donné un fasimile du manuscrit trouvé par Pfatl’. 3° Dinosatratiana solides de la vérité de la religabn protectarttc contre la’rcligia•• prëtenduc catholique, Tubingue, 1713, 1719. Les journalistes dê Tréwoux ayant réfute cet ouvrage en 1723, hnteur leur répondit ; par les dissertations publiées en [H5. la’S. Irenteifragmenta anecdote que ¢.r Bibliotheca Tauriucnai cruit, latina reraiane natixque da»¤rt’t, · 2. Diaurt. de ablation et conaccratiane Eucharistiœ illaqstmvit, deiuique liturgie grœca J. C. Gmbii et Dissert. Je prœjatdiciù thealagicia attrit, la Haye, 1715, in-8o ; Leyde, 1713, in-8o.S¢ip. Maffei, qui vit dans ces fragments’des ggssages peu favorables’au dogme de la transsu tantiation’, les soupçonne d’être interpolés. Il s’établit à ce sujet, entre les deux savants, une correspondance qu’on peut lire dans le tome 16 du (iiornala de’letœrati d’Italio, dans l’éditiolI des (Eurrca de St-lrénée, publiées en l73t à Venise, par le P. Massuet, ainsi que dans le Syntagma dùaert. theolag. de Pfall’, qui écrivit aussi : 5° Dixacrt. apalag. de fragutentia Ireaci aaacdatù, Tubirâue,

!1l7. Une controverse que l’auteur cut

av Qleipasteur Turretin, a, Genève, sur la communion, donna lieu à : 6° Diaaert. opolog. de contradictodia, nant proprio loqtendo crcdi pasaiat ? HH. La dissertation Dc prejadiciia thalagicia fut attaquée par Carpzov et Collins. ’l• Primitùz Tubingeuau, Tttbingue, INS’, in-t• ; N¢U€ll de Dissertations théologiques dont quelques-unes ont déjà été nommées ; 8°, F¤un polmiau Ludov. Rogerii, ibid., 1118, Hit, contaohbbé Roger,

PFÀ * · doym de Bourges, qui ·avait annoncé une réfutation des écrits de Pfalï ; 9° Corpus loc¢rù¤¢’•norelis Sorbonirlls, 1°otia· illuatrataar NU hütoria Umamr-r¤s, “i : i’d., 1718., in-l• ; ct ! rtacripta •sUm¢’l’¢”%l’(É|·l’|, U¢•, ’ facial. r, Ibid., FH9, irr-t* ;~ ll* Dc originîbua jarrir ceclcaiatici, ibid., U19, 1720, 1756 ; I’2° Diuertatiorm anti-Bœlimrœ tres, in quibua Pet. ~B¢rlius... rgf¢llitxreu-o» /lictçlÉr, ibid., 17 19, I 720, in-t•. Les théologiens protestants regardent-cct écrit comme une des meilleures réfutations de Bayle. 13° Institutions : tbcolngicc dognaticœ cl morales. ibid., 17t·9, irr·8° ; Francfort, 1721, in-8o. On trouve dans cet ouvrage, une grande indépendance d’opinion, et il est curieux par un grand nombre de renseignements littéraires et bibliographiqueœ. Il’Inlrolucrio in hinior. tholo— ’ giulimr-aria :. Tubingue, 1720 ; très-augmentée, ibid., 1724·t736 ;’ 3 vol. in-t•: la partialité de l’auteur contre les catholiques s’, y · montre

EIVEC trop passion. 15° Diucrt. polenrira de. aurceuione qua prohtur can in lota garaqrœ parer. eccleriag ma.¤’nu in romamr, dudann defrcisaa, etc., ibid., 1720, ind’ ; 16° Syntayrna lisurtatiommr tlieologicannn, Stuttgard, 1720, in-8o ; Hf Alioquirmr irerricurn ad· Proteatarrtea, Ratisbonne, 1720, in-L•. Ce discours a été suivi de quelques autres sur la différence entre les opinions des protestants. 18° Diam-:. de caritativnibua ecrlea. protect. adverses Bouumun, ’l’ubingue, 172Q, in-4o. L’auteur essaye d’y répondre à l’ouvrage de l’immortel Bossuet sur les Variations des Églises protestantes. 19° Am : er mipm publica eorutinuionia Umcnxrius, ibid., 1721, in-&• ; 1723 ; 20° Inatitutioçer historic eceleaiastirœ, ibid., t72t, in-8o ; 1727, in-8o, 2° édition, augmentée d’un grand nombre, de notes littéraires et bibliographiques. Cet abrégé succinct, rnethodique, et embrassant tous les points principaux, ofl’re beaucoup d’érudition et de critique, et renvoie pour les détails aux autres ouvrages de l’auteur, et aux traités faits sur chaque partie dans les diverses communions. 2t• Omtionun ; amdemicarum hezas, ibid., 1721, ini !s° ; 22° Animadrxrsiques hùtor.·th¢ologic¢ in J. Basnagii Hiatariam écoles. protestant., ibid., 1722, ’in-À° ; 23° Oratio de agoirmo, nova philosophica hœresi, ibid., 17’. !3, in-T ; îf* Disserl. histor.·th•·oIog. de formula com mmm elcerira, ibid. Cet écrit fut réfuté par le pasteur Salchlin, à Berne. 25°* Diam-:. da pm-m inter Drum patrem ctfliam à Ludoc. Molina confclo, ibid., 1726-1727 ; 26° lnrtitutiovm juris erclaiaariciün assur auditorii Pfafani, Francfort et Leipsick, 1727, 1732, in-8o. Le titre annonce les Lettres que Leibniz avait adressées à Pfalï ; mais elles ne sont pas insérées : on prétend que celui-ci ayant écrit à Igzibniz pour savoirsi le principe sur nel était fondée a 1théodicée n’é· tait point uniiîiaisanterie, Leibnia répondit qu’il s’étonnait de ce que personne ne s’en était aperçu plus tôt. 27° Da furrdationa, fatia, antiqtitata at