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PFAFF (Jxm-Cuus-romnz), théologien luthérien, naquit à Pfullinge, dans le duché de Wurtem-I berg., le 28 mai 1631. À rès son cours de théologie, il fut promu au dllaconat eu 1683 ; on lel lit ministre de Stuttgard en 1685, professeur de morale à Tubingue en 1697, professeur de théologie en 1699, pasteur en 1705, doyen en 1707. Il mourut dans cette ville le 6 février 1720. Nous avons de lui des ouvrages de théologie estimés dans son parti, et quelques Commentaires sur l’Écriture sainte, la plupart inédits. Nous allons indiquer les principaux : 1°* Dogmam Protestantium ex jure cononico et roîurüiis, Tubingue, 1722, in-à°. Le fils de l’auteur, Christophe-Matthieu, compte cet ouvrage au nombre des meilleurs qui soient sortis de la plume des luthériens (soy. l’lntraduction à l’histoire de la théologie, t. 2). Au reste, ce jugement est confirmé jar d’autres écrivains luthériens. 2° Disputatio c Ecclesia repremmuim in c ciliir. Il en est question dans l’ouvrage de Cïistophe-Matthieu Pfall’, ci-dessus cité. 3° Diasertationca in Matlhœum, très-estimées ; 4° Annotations in Synopajn Theodori Thummii. Théodore Thumm, professeur de théologie à Tubingue et collègue de Pfaff, est connu par une multitude d’écr¤ts polémiques dont qu, elques-uns lui occasionnèrent des désagréments. 5°* Disserlatio de allégatia Veteria Tcatamenti in Now, Tubingue, 1702, in-4o. Pfalï a écrit des Commentaires sur l’Ancien et le Nouveau Testament, que son fils se proposait de publier, comme il l’assuœ lui-même ; mais celui-ci en a étéempèché par ses propres travaux : Voy. Bibliotheca Brmemia, 17 20. L—•—¤.
PFAFF(Cums-ronmlMAfru•su), théologien protestant, fils unique du précédent, né àStuttgard le 25 décembre 1686, montra dans sa jeunesse des dispositions si heureuses, que’, des l’âge de treize ans, il fut reçu bachelier à l’uuiversité de Tubingue. S’étant appliqué avec un grand zèle à l’étude des hugues orientales, il prononça, én 1702, un discours en langue samaritaine devant les administrateurs du Eensionn ? théologique, où il obtint une bourse. Agé de ix-huit ans, il commença de prêcher, et fut nommé par le consistoire répétiteur de théologie) Le duc de Wurtemberg le fit ensuite voyager à ses frais. PfaB’ aa.¤, .·......»L m...»:.’.. ; 2......à.}..., - ·.. .a.. · · ts
INI V ERSELLE.
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eut dans les cercles d’Allemagne de longs entretiens
avec les théologiens ainsi qu’avec les rahbins,
auprès desquels il se perfectionna dans la
littérature hébraïque. De l’Allemagne, il se rendit
en Hollande et en Angleterre, revint par la
Hollande dans sa patrie, et a mprit à Giessen, chez
le professeur Biirklin, la langue éthiopienne.
Chargé d’accompagner le prince héréditaire de
Wurtemberg dans —ses voyages, en qualité d’instituteur
et d’aumônier, il reçut en 1708 les ordres
ecclésiastiques au consistoire de Stuttgard,
et se rendit, avec le prince, de Lausanne à Turin.
Pendant son séjour dans cette ville, il tira de
la poussière des manuscrits précieux de la bibliothèque,
en copia plusieurs, et signala l’importance
de quelques autres. Il envoya au P. Montfaucon
des sermons inédits de St-Chrysostome ;
aux Bollandistes d’Anvers la vie de Théodore Tyron ;
à Fabricius des fragments des Œuvres de
St-Hippolyte. Il ne fut pas moins communicatif
envers d’autres savants : il publia de son côté
deux écrits tirés de la même bibliothèque ; c’é·
taient des fragments des Œuvres de Lactance et
de St-Irénée. Les connaissances qu’il déploya dans
les langues anciennes, lui méritèrent l’ostime
et la confiance du gouvernement de Savoie :
on lui remit une vieille charte d’un empereur
grec ; Pfafl’la traduisit, et montra qu’elle assurait
les prétentions de la maison de Savoie sur le
royaume de Chypre. Le duc le consulta aussi
plusieurs fois sur les doctrines des communautés
qui s’étaient séparées de l’Église catholique.
Pfaff accompagne ensuite le prince héréditaire
dans les Pays-Bas et en France en 1715 : il eut à
Paris des entretiens fréquents avec les théologiens
des divers ordres monastiques. À la suite
d’une de ces controverses, le P. llardotlin 5’omporta
tellement, qu’il dit des choses ofl’ensantes
au théologien allemand ; mais la duchesse douairière
d’Orléans, née princesse palatine, lui fit
donner satisfaction. En 1716, de retour de ses,
voyages, il obtint une chaire de théologie à
l’université de Tubingue : depuis lors les honneurs
et les dignités lui furent conférés en foule.
Il fut sucoeslsivgement nommé doyen de l’église
de Tubingue, chancelier de l’université, comte
ptlatin avecfîaoulté decréer desdocteursen
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