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mnnd, né ù Berlin en 1718, servit d’abord dans l’al-mée prussienne et aseista à la bataille de Iollwitz ; il fut ensuite commissaire de guerre, puis conseiller de guerre et des domaines. À la paix, le roi de Prusse le chargea de la direction des liquidations et des nouveaux établissements projetés pour la Marche électorale. Environ cent cinquante villages et établissements ruraux ou industriels s’élevèrent sous son inspection. Promu 1 la charge de conseiller intime, sa fortune semblait assurée ; mais une affaire fâcheuse, dans laquelle il fut enveloppé, comme ayant commis des concussions au sujet des fournitures de bois, le conduisit a la forteresse de Spandau. Il fut acquitté de la même manière qu’il avait été enfermé, c’est-à-dire sans jugement légal. Dégoûté alors du régime arbitraire de la Prusse, il quitta sa patrie, et trouva de l’emploi auprès de plusieurs petits princes de l’empire, qui le tirent conseiller intime. Pour se livrer tout entier h l’économie publique, son étude favorite, il prit le parti de renoncer a tous les emplois et de visiter les diverses contrées de l’Europe. Hanau, où il s’établit après ses voyages, fut le théâtre où il mit en pratiqué le résultat de ses observations sur les procédés manufacturiers ; en 1782, il accepta la chaire des sciences économiques à l’université de Hayence : ce fut dans cette ville qu’il mourut le ti mars 1787. Voici ses principlu ! écrits : 1° la Culture de la soie en Allemagne, Berlin, 1788, in-8o ; 2° Catéchisme des économistes, in-8o ; 3’ Précis de toutes les sciences économiques, llanheim, 1770-1778, 4 vol. in-4o ;

L’ Histoire de la bouille et de la tourbe, ibid., 1771, in-8o ; 5° Secret d’améliorer la houille et la tourbe, ibid., 1777, in-8o ; traduit en français avec l’ouvrage précédent, Paris, 1787, in-8o ; 6° Projets d’amélioration et idées franches sur plusieurs objets concernant les subsistances, la population et l’éconon|is politique en Allemagne, Francfort, 1777-1778, 2 vol. in-8o ; 7’ Précis de la vraie et fausse politique, Berlin, 1778-1779, 2 vol. in-8o ; 8° Science naturelle de la police, Francfort, 1779-1780, 2 vol. in-8o ; 9° l’/lntipltysiocrate, ou Ezuten détaillé du prétendu système physiocrate-QIC, Francfort, 1780, in-8o ; 10° les Manufactnres et les fabriques d’Allentagne dans leur état actuel, avec des observations sur les moyens de les perfectionner, ibid., 1780-1781, 2 vol. in-8o ; 11° Principes de la science financière, ibid., 1781 ; 12’ Principes de la science forestière, Manheím, 1781, in-8o ; 13° Examen critique d’écrits remarquollesïe ce siècle sur l’économie politique, les finances, la police, etc., Francfort, 1781-1786, 6 vol. in-8o. Entre autres écrits, l’auteur y examine le système d’administration de Necker, ainsi que les brochures publiées pour ou contre oc système. 11° Principes d’économie générale, ibid., 1782-wil, 2 vol. in-8o ; Ê’5°dLcttres critiques sur des ’ets importants et ut’ ité générale, Ošloll, 178%-1785, 2 cahiers ; 16’ Examen xxxm.

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des projets d’amélioration pour la félicité publique et les puissances de l’/Allemagne, Francfort, 1786 ; 17’ Principes et régles de*l’économie politique, publiés par J.-N. Moser, Mayence, 1787. Pfeiffer a fourn à l’Encyclopédie allemande de Francfort beaucoup d’articles sur les sciences dont il s’occupait spécialement. D-e.


PFEIFFER (Bouacsan-Gun.umn-z), jurisconsulte allemand, né vers 1775 dans le Hanovre, mort à Cassel, le 10 octobre 1852. Après avoir fait ses études à Gœttingue, il devint conseiller du tribunal à Hanovre, d’où il fut appelé vers 1807 à Cassel, alors résidence du roi Jérome. Montant de grade en grade sous le gouvernement des anciens électeurs rétablis en 1811, Pfeitïer devint enfin conseiller à la cour de cassation de Cassel, vers 1817. En 1840 il donna sa démission. Ses ouvrages sont importants (prour la comparaison du code Napoléon avec le oit germanique. En voici les titres : 1° Sur les limites de la juridiction patrimoniale civile, Gœttingue, 1806 ; 2’ Guide pour les ecclésiastiques relativement à la tenue des registres de l’étct civil, ibid., 1806 ; 2° édit., Cassel, 1808 ; 3° Guide complet des employés civils dans toutes les administrations, ibid., 1808 ; 1° le Code Napoléon considéré sous le rapport de ses divergences d’avec le droit commun germanique, manuel des jurisconsultes allemands, Gœttingue, 1808, 2 vol. ; 5° Droits de propriété des époux d’après les principes du code Napoléon et au point de vue pratique, Cassel, 1808 ; 6° Cas de jurisprudence décidés d’après le code Napoléon, Hanovre, 1810 ; 7’ Idées d’une nouvelle législation pour les États d’AIlemagne, Gœttingue, 1814 ; 8° Considérations sur la question de savoir jusqu’à quel point les actes de gouvernement d’un prince intérimaire et intrus lient le prince légitime après sa restauration, Hanovre, 1819 ; 9° Mélanges sur des questions de droit privé allemand et romain, Marbourg, 1833 ; 10° Collectioncs décisionum volubilis supremi tribunats appellations Hasso-Casselani, t. 13 à 16, Hanovre, 1819 ; publiées aussi en allemand sous le titre de Collections des arrêts de la cour de cassation de Hesse-Cassel, etc., ibid., 4 vol., 1820. R-1.-N.


PFEIFFER (los), née Reyer, dame allemande, devenue célèbre par les voyages aventureux qu’elle a accomplis et qui sont sans exemple chez une personne de son sexe. Née à Vienne, en Autriche, en 1795, mariée à l’åge de vingt-guatre ans, son existence s’écoula longtemps ans une famille bourgeoise parfaitement obscure. Elle était toutefois, au sein de cette capitale si paisible jusqu’en 1848, dévorée du désir de voir le monde ; elle voulait, bien loin du Danube, respirer sous des cieux nouveaux, traverser les mers, se risquer dans les pérégrinations les plus aventureuses. Devenue veuve, voyant ses deux fils pourvus de professions qui leur permettaient de se passer d elle, son parti fut pris ; elle se lança au loin. Mais pour son début, elle se contenta de visiter.lérusa em en traversant la 2