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C PAL’ PI] III ! Il tis (l’d||ui•’h· de l’aiïIDœlIIl’.lI/Ul’l’8.VÉfllll ? 10111tll0»PhO, peudésirsuxde la richesse ou déshonneurs, il psasatqytesarieaufonddelacampagrie, dans ’étudeœnst•ntî•|d : s¤chésesPyrétséei :. Il regntta parloir a, rce n’on t aire plus de progrès dans le’: scielïsces ; 1188, il ne quittà point son pays. La vieillesse, malgré les infirmités et une cécité presque complète qu’elle entraina avec elle, ne ralentit sa laborieuse ardeur. Il ne cessa décrire de nombreux ouvrages où l’on pourrait désirer plus de méthode et de style, mais où l’on trouve des recherches savantes et des observations judicieuses qui feront touâmss lire et estimer’auteur. La simplicité et modestie de Palassou le mirent a l’abri des atteintes de l’envie. Il mourut à Ogenne, le 9 avril 1830, à l’âge d’envimn 85 ans. ljauteur de cette notice a puisé ses renseignements dans quelques notes autobiographiques destinées uniquement par Palassou sa famille. Voici les ouvrages que ce savant a laissés : l° Essai sur la niasralogis des monts Pyrénées, l vol. in-t• avec planches, Paris, 178’l et USE ; î’ Jlëmoire sur l’oplrits des Pyrénées, imprimé dans le Journal des Mines en l’an 7 ; 3° iilémoires pour servir È l’Iiùtoire naturelle des Pyrénées, Pat), 1815, ln·8’ ; P Suite des illémoires, Pau, 1819, in-8o ; 5° Supplénent au Mémoires, mici dl recherches relotires alu : ancien : camps de la Novempopulanis, Pau, 1821, in-8o* ; G’Notice sur Io rille et le château de Pau, 1822 et 1824, in-8" ; 7° Nouveau.: Mémoires, Pau, 1823, in-8o ; S" Description des cogages de lo duchesse d’Ango¤léme dans les Pyrénées, Pau, 1825, in-8o ; 9° Obsermtioss pour servir ti l’l¢istoire naturelle et ririle de la vallée d’Aspe, Pau, 1828, in-8o. L·zr·:.

PALATIN. Voyez Rononrus.

PALAZZI (Jem), historien médiocre, né à Venise vers 1610, de parazts nobles, mais mal partagés de la fortune, embrassa l’état ecclésiastique, et fut bientôt pourvude riches bénéfices. Nommé chanoine de l’église ducale, il obtint en 1681 la chaire de droit canon i l’université de Padoue ; mais il en remplissait les fonctions avec tant de négligence, qu’il aurait été destitué s’il n’eût prévenu cute mesure en offrant sa’dérnission. (Voy. l’H£stoire ds ïocatlénsis de Padoue, par Papadopolièsii fuhélevé, quelque temps après, à la dignité d archiprèt ; et de curé de la collégiale de S. llsrùs noter Donini, à Venise ; et’l’empereur Léopold l•’lui conféra le titre de son historiographie et celui de consâlee antique. Palaui mourut vers 1703, laissant au grand nombre d’ouvragœ dont aucun ne lui a survécu. Outre des Conaseatsires sur les institutes et sur les Décrétales, une Vis de l’apôtre St-Pierre, etc., on cite de lui : t’Ds nais. Venise, 1663, in-t2 : c’est une dissertation en faveur du droit que les Vénitiens s’attribuaient sur la mer Adriatique ; 2°* lloeuarchùs oœidensalis, scàliœs Aquüo l..., ,. 2s..a..smn... ;, ·.

pu. inter lilia, Sasaaice aancta rica laeenba, France, · Suu et ¤•g• Arutrües, l|o•a••Ã:.été, ibid., 1671°ttî73, 9 vol.iu-fol. max. 41). C’est l’hi•toire de l’B¤rpir-e depuis Charlemagne jusqu’i Léopold. Si la magnificence de l’6dition. dit Tiraboachi, était une preuve de la bonté de l’ouvrage, on trouverait peine une histoire comparable a celle de Palaazi : mais, malgré tout le luxe de l’impression et la beauté des gravures, elle est tombée dans l’oubli. 3° Geata poatgfchn Itomanorrma, ibid., 1687·1690, 5 vol. in-fol. C’est ici, dit Lenglet-Duftvülluy (Méthode pour étudier l’hr’aloir¢), l’un des gus beaux, mais des plus mauvais livres que je connaisse ; il contient moins l’histoire que les éloges des papes : il y a peu rfinstructiou, mais beaucoup de mauvaises gravures, la plupart étrangères au sujet, incapables de plaire aux yeux et de satisfaire Vimagination. 4°* Aristerrntia’erclcaiatica rarrlinalinm nuque arl lrnm·· rrntitm XII runs atznnnatc gentilité, etc. yesta eorumdera repressentmu, ibid., l7O3, vol. irr-foI. C’est une suite de l’ouvrage précédent, et elle ’ Irc vaut pas mietlï. 5° lïta Justiniarri Irnctorum Juda, ibid., 688, ib/—f0I. ; 6° Fauti rlucales nb Annfeato nd Sàcrrtrrrnr Inlcrium lkrrrtorarrrr durem, mnt rorum ivonibua, insignibus, etc., ibid., 1696, grand in-4o. · W—s.

PALBARIUS (Aoxws], l’un des bons écrivains du 16°siècle, naquit à Véroli, dans la campagne de Rome. Le véritable nom de sa famille n’était pas de’Pagliaricci, comme Ncriveut plusieurs biographes, mais della Paglia. Il reçut au baptême le nom d’Anrouius, qu’il changea en celui d’.·loniua, par goût pour l’antiquité, suivant l’usage de cette époque. La raison de ce changement est fort bien expliquée dans un quatrain grec traduit en quatre vers latins, dont voici les deux premiers : Aoniua qui rurnc cx, eras Anluniru olim ; Aonii Amridum dat tibr nonmu Auwr. Latino Latini supposa un autre motif que l’amour des muses, et vit dans la suppression de la lettre T, figure de la croix, Vabjuration du christianisme. Il composa même à ce sujet, après la fin tragique de Palearius, des vers qui ne donnent pas une idée fort avantageuse de son esprit ni de son cœur. Lorsque Paléarius eut achevé ses’remières études, il parcourut l’Italie-pour se pertpectionner dans la théologie et la philosophie, en assistant aux leçons des professeurs les plus célèbres. Il se trouvait à Rome lorsque cette ville fut prise, en 1527, au nom de Charles-Quint. Les désordres qu’y commirent les troupes de ce prince le détermineront à se réfugier d’abord à- Pérouse, ensuite à Sienne, on il se maria. Vers 1536, il ouvrit une école particulière, et y reçut seulement quelques jeunes gens (Il La 9°volume ut en italien ; ll est intitulé Aquila rontana, enero Hwuarchùa occidentale, etc. rënrn..h»»1lr.ir.krrs·«L, r..»a.t. ;.rs....« ;..»&r«..r.~.r»i&··r»rv»ifrrrr. A.r4ir.ii :.ir »1., i.¤, ir-r·4.ist-rr.·A..>...sr.Ã, wm «.$nn~., .~.~ un »...«, · ;Z.rÃ.