Page:Merlant - Bibliographie des œuvres de Senancour, 1905.djvu/70

Cette page n’a pas encore été corrigée

Ce même tome III contient, p. 444, « Les sovweniYS du voyageur étranger », cf. le roman d’Isabelle, p. 202 : le langage des fleurs de bruyère. L’énumération des fleurs est ici coupée d’historiettes, de scènes idylliques, de propos amoureux, qui semblent des souvenirs de conversations anciennes. Article signé R. « J’avais été toujours sensible aux jouissances de l’odorat, je suis en cela tout asiatique… Après des chants d’un caractère simple, je préfère aux autres beautés de la nature le parfum des fleurs, silencieux indice d’une vie peu connue qui doit avoir aussi et ses jours difficiles, et ses heures plus propices. »

P. 550. Compte rendu du « Dictionnaire des Belles-Lettres contenant les éléments de la littérature d’après un seul principe », par Borite. Signé R.

P. 607. Midi et minuit (Signé S.). C’est le genre de plaisanterie tendue de Sénancour ; mystification, comme le songe romantique.

1824. T. IV. Dialogue des morts : Un prince et un particulier.

Id. : Corinne d’Italie et Thérèse d’Avisan. Corinne dit qu’elle était prête à bien des sacrifices pour « propager des vérités essentielles », mais que « les prestiges de l’imagination Yoivl entraînée dans d’autres voies ». A quoi Thérèse répond : « Que vous avez suivies franchement et non sans dignité », et elle confesse qu’elle a fait elle-même « quelque chose pour la superstition ».

De la prose au XIXe siècle. (Evolution nécessaire du style à mesure que se modifie notre idée des choses et que nos connaissances s’étendent).

Un Français et un Africain. (Dialogue : Un Africain naïf croit que tout va pour le mieux en Occident, et s’en va dès qu’il a été édifié par l’éternel « pas encore » du Français.) Des fleurs. (Jolie dissertation.)

SurL.-S. Mercier (aricle d’apologie ; cf. supra). Sénancour dit que les misantliropes solitaires se multiplient, dans les romans, mais que, selon ce qui est écrit dans « Le père et la fille », un misanthrope est « un honnête homme qui n’a pas bien cherché ». Les douceurs de la famille doivent le recueillir.

1825. Sur « La bastonnade et la flagellation pénales », par M. de Lanjuinais W.

(1) Avec qui Sénancour (ut en relations.