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2e Rêverie. Déduction scientifique du phénomène de l’ennui. Théorie sur l’art de jouir. Conception toute mécanique et matérialiste de l’âme.

petites corrections de style. Sénancour n’est jamais satisfait de la forme qu’il a trouvée : par exemple, en parlant de l’immoralité de la nature, il écrit dans B : « Dans un monde renouvelé, il ne subsiste nulle trace de ce qui fut abhorré ou divinisé dans un monde effacé. » Et dans C : « Sur le globe renouvelé…., sur le globe d’un autre &ge, la mouche, l’homme et le monde ont leur sépulcre dans la nature essentiellement vivante. » Le fond de la pensée s’est modifié ; au lieu du réquisitoire de B contre la chimère de l’immortalité, sur le manque de base absolue de la morale, — Sénancour se borne à exposer, sur un ton sensiblement moins combatif, l’impossibilité de connaître la cause finale générale, et la vanité de raisonner sur des causes finales particulières.

3e Rêverie. Toute la théorie sur la faculté sensitive, sur le désir, la délicatesse dans les sociétés actuelles, est supprimée et reportée sur la 10e Rêverie. Simple morceau d’une page sur l’inquiétude permanente de l’homme.

3e. Contre l’esprit spéculatif, contre la volonté de penser sans occasion présnte. Théorie sur la Rêverie,

La 4e est inspirée du début de la 1re de B sur le vague primitif des êtres. Il faut se reporter ici?à la 7e Rê-