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haut de sa tour, qu’a-t-il lu dans le livre du ciel ? à quelle page en est-il de sa traduction ?

On prétend qu’il lui a été clairement démontré, d’après sa dernière expérience de l’autre nuit, que les deux astres nommés Caylus et Maugiron, parvenus maintenant à leur apogée, ne tarderont pas, par une déclinaison rapide, à se trouver en conjonction avec un nouvel astre, qu’il vient de découvrir se levant à l’horizon de la faveur, et qui, passant en deçà, doit, par sa grandeur et l’éclat de ses feux, produire l’éclipse totale des deux autres astres.

— Et Ruggeri a-t-il baptisé sa nouvelle planète ?

— Pas encore.

— Eh bien ! messieurs, voyons, soyons ses parrains. Quel nom lui donnerons-nous ?

— Joyeuse ? dit Schomberg.

— Lui ! avec sa folle gaîté… Non… D’Épernon plutôt…

— Vous n’y êtes pas… Attendez, messieurs… attendez…