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caveaux de Saint-Denis, alors Catherine ne vit plus dans son successeur qu’un roi dont il fallait prendre la puissance en lui laissant la couronne, et elle en fit ce qu’elle avait fait de son frère.

Le lendemain du sacre de Henri III, la fille du comte de Vaudemont, la belle et vertueuse Louise de Lorraine, était devenue reine de France. Tout semblait présager son empire sur le cœur de son époux ; mais la fière et jalouse Médicis craignant ce partage de pouvoir sur l’esprit du roi, sut y faire naître des soupçons contre la vertu de la reine, et finit par le détacher peu à peu de celle qui n’eût exercé qu’au profit de la gloire la puissance de ses charmes. Elle la regretta plus tard, cette douce et noble puissance abattue par elle, quand elle vit sur ses débris s’élever l’insolente grandeur des Caylus, des Saint-Mégrin, des d’Epernon.

Assassiné sous les murs d’Orléans, par la main de Poltrot de Méré, François de Lorraine, duc de Guise, avait légué à ses fils.