Page:Mercœur - Œuvres complètes, II, 1843.djvu/51

Cette page n’a pas encore été corrigée

eu le temps de faire quatre pas pour l’aller rejoindre.

— Tu n’es plus fâchée, ma petite maman mignonne ; ni toi non plus, mon bon petit mari ?

Et cherchant son pardon dans nos yeux, elle les trouva pleins de larmes…

— Je vous ai donc fait bien du chagrin à tous les deux ? Oh ! pardonnez-le-moi, je vous en prie ; je ne le ferai plus jamais, je vous le promets.

Elle avait cinq ans alors ; et, à cet âge, toutes les larmes semblent partir d’une cause douloureuse !…

Veuve Mercœur,
Née Adélaïde Aumand.