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— Surtout, je vous en prie, ne lui demandez pas de vous chauler quelque chose !

— Non, non, soyez tranquille. »

La vicomtesse ferma la porte du cabinet, et M. et mademoiselle Aubry entrèrent après l’échange des complimens d’usage. Mathilde et son père demandèrent affectueusement à madame d’Arcy des nouvelles de sa jeune amie, mademoiselle de Lucé, et firent tous deux le plus gracieux éloge de Fulbertine. Mademoiselle Aubry parla beaucoup de la jolie figure, de l’air spirituel, de la belle voix et des talens de sa rivale. La vicomtesse répondait le plus naturellement possible quand un nouvel arrivant fui annoncé : c’était M. de Norville.

— Nous parlions de Fulbertine, lui dit madame d’Arcy après l’avoir salué.

— Et peut-on sans indiscrétion vous demander ce que vous disiez ?

— Répondez, Mathilde, que disions-nous ?

— Que mademoiselle de Lucé paraît être,