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des meilleures musiciennes que l’on puisse trouver. Est-ce la première fois que vous l’entendez, mademoiselle ?

— Oui, monsieur.

— Vous deviez la connaître de réputation, on ne parle que d’elle.

— Je suis honteuse de mon ignorance, mais jusqu’à ce soir son nom m’était inconnu.

— Plus vous l’entendrez, mademoiselle, plus vous l’apprécierez.

— Monsieur c’est à notre tour… une trénis. »

Le bal finit ; madame de Causin et sa nièce rentrèrent chez elles de fort mauvaise humeur.

— « Que veux-tu, ma pauvre amie, il faut bien se consoler d’une injustice ; tu as déjà obtenu dans le monde d’assez brillans succès pour supporter le petit revers de ce soir ; et puis, ce n’en est pas un ; on t’a beaucoup applaudie.