Page:Mercœur - Œuvres complètes, II, 1843.djvu/292

Cette page n’a pas encore été corrigée


VI
LE MIROIR MAGIQUE.


— Regardez, dit la fée en dévoilant le miroir.

— Que vois-je ? » s’écria-t-elle en reculant d’horreur.

C’était un nègre, un sauvage assis devant sa hutte, et dévorant à belles dents des lambeaux de chair humaine qu’il avait fait rôtir sur des charbons, après les avoir coupés d’un cadavre à demi dépecé qui gisait à ses pieds.