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ne devait point être tarie, il venait la prier, au nom de ses jeunes abonnées, de vouloir bien y puiser de nouveau.
— J’ai eu bien des fois la pensée d’écrire sur l’utilité des sœurs de charité, dit Élisa ; l’une d’elles [1] a souvent posé devant moi sans s’en douter ; et je crois pouvoir répondre de la ressemblance [2]. D’ailleurs, ajouta-t-elle, lorsque l’âme n’a pas d’imperfections à cacher, l’ensemble des perfections devient peu difficile à saisir.
Trois jours après, Marceline subissait l’examen sans lequel on ne pouvait être admis. Lorsque nous fûmes chez M. Duplessis pour savoir l’arrêt porté contre elle, il dit à Élisa en lui montrant un abbé qui lisait attentivement (c’était son fils) : Voilà votre
- ↑ Elle voulait parler de mademoiselle d’Abrantès.
- ↑ Élisa voulait dédier le portrait au modèle, mais elle fut obligée d’y renoncer ; on lui dit que le journal n’était pas assez volumineux pour admettre des dédicaces. En mettant après le titre : dédié à mademoiselle Joséphine d’Abrantès, j’ai satisfait à un des désirs de ma fille.