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que parurent et la Comtesse de Villequier, d’Élisa, et le Journal des jeunes Personnes. Le docteur Alibert, qui faisait un grand cas du talent de ma pauvre enfant, sachant par expérience que le nom que l’on redit le plus est celui que l’on oublie le moins, pensa qu’il serait bien que le nouveau Journal répétât celui de l’auteur de la Comtesse de Villequier. Deux fois, mais en vain, il avait écrit à Élisa pour l’engager à passer chez M. Duplessis [1], qui se trouverait fort heureux, lui disait-il, que mademoiselle Mercœur voulût bien contribuer au succès de son entreprise. Une troisième lettre suivit de près les deux autres : elle était grondeuse ; la voici :

« Que faites-vous donc, ma chère enfant ? pourquoi rester ainsi chez vous ? Comment ! Soumet vient de m’apprendre que vous n’êtes point encore allée chez M. Duplessis ! Mais à quoi pensez-vous donc ? Je ne vous

  1. C’est le nom du propriétaire du Journal des jeunes Personnes.