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LE LIVRE DES FEMMES.
LA COMTESSE DE VILLEQUIER,
PAR MADEMOISELLE ÉLISA MERCŒUR, DE NANTES.


Dans une loi, qui pourvoit avec beaucoup de sollicitude à l’éducation des enfans mâles, on trouve une disposition additionnelle, vague et presque dédaigneuse, qui permet d’établir des écoles de filles suivant les besoins des communes : d’où il résulte que, si toutes les communes ont besoin d’avoir des garçons instruits, toutes n’ont pas besoin d’avoir leurs filles instruites, ou, en d’autres termes, que les besoins de science ne sont pas les mêmes pour le sexe le plus faible que pour le sexe le plus fort.

Cette disposition, que la presse a laissé passer inaperçue, la presse encore stérilement occupée à chercher la meilleure forme