Page:Mercœur - Œuvres complètes, II, 1843.djvu/190

Cette page n’a pas encore été corrigée

de talent dans mademoiselle Élisa Mercœur, déjà connue depuis long-temps par un recueil de poésies fort remarquables. La Comtesse de Villequier, nouvelle historique du temps de Henri III, est le premier pas de cette jeune muse comme écrivain en prose. C’est avec une énergique simplicité de style que mademoiselle Mercœur a su peindre des situations neuves, dramatiques, et revêtues d’une couleur locale habilement saisie. On annonce que l’auteur s’occupe d’un drame sur le même sujet. Nous ne pouvons qu’encourager mademoiselle Élisa Mercœur à persister dans un tel dessein. Il nous semble que le sujet de la Comtesse de Villequier ne peut manquer, en paraissant sur la scène, d’y exciter le plus vif intérêt, et d’obtenir un succès brillant et solide, s’il est traité avec le talent que l’auteur a déployé dans sa nouvelle.

(Extrait du Moniteur, 1833.)