Page:Mercœur - Œuvres complètes, II, 1843.djvu/182

Cette page n’a pas encore été corrigée

immobile… morte aussi… morte ! Qui la tuée… Marie ?… Quel rêve atroce… Oh !… le réveil… le réveil… Mon Dieu !

— Tu ne dors pas, comtesse de Villequier… tu ne dors pas encore… mais tu vas dormir… comme elle… regarde !… il lui tordait le bras.

— Qui me parle ?… c’est une voix de l’enfer ! Ah ! Villequier ! Non… ce n’est pas lui… folle !… il ne lui ressemble pas ! Que disais-je donc !… Mais… quel est cet homme ?… que me veut-il ?… Que viens-tu faire ici ?… Réponds-moi donc ! Oh ! comme tu es horrible !… tu me fais peur !… Oui !… va-t’en… Villequier ! Viens donc !… René ! René… à moi !… Ah ! René !

Ce fut son dernier mot. Le monstre, c’était lui qu’elle appelait ! il l’avait poussée dans le fauteuil. Ce fut assise qu’elle reçut le coup de la mort… La main du meurtrier laissa le poignard dans la blessure de la victime.

Villequier s’éloigna d’un pas. Là, immo-