Page:Mercœur - Œuvres complètes, II, 1843.djvu/161

Cette page n’a pas encore été corrigée

— Et ce jeune homme, si malencontreusement survenu pour vous… et pour moi… vous le nommez ?…

— Adhémar de Birague.

— Birague !… Serait-ce un fils du chancelier ?

— Oui, mais enfant naturel, et fort mal avec son père.

— Tant mieux ! nous n’aurons pas la famille à nous harceler… Ah ca ! messire de Villequier, il s’agit de revirer promptement notre barque : nous l’avons menée bien près de l’écueil ; il nous faut un coup de vent qui la pousse au large. Ce Birague possède un secret dont je vous laisse le soin de le décharger… Vous m’entendez, monsieur le comte ?

— Sire, j’espère prouver bientôt à votre majesté que je sais la comprendre.

— Ne perdez pas de temps, surtout. Par la mort-dieu ! René, votre chute de cette nuit nous embarque là dans une méchante affaire !… Et ce chien de Bussv… Mais lais-