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Livarot était convalescent, mais Caylus était mort. Le roi lui fit élever, ainsi qu’à Maugiron, un magnifique tombeau, où fut déposé plus tard, le corps de Saint-Mégrin, qui périt assassiné, victime de son intrigue d’amour avec Catherine de Clèves, duchesse de Guise. Ce tombeau fut brisé dans la suite par la fureur du peuple.

La Ligue s’avançait toujours, et s’avançait à découvert ; ses pas étaient rapides. Les États s’ouvrirent à Blois. Le Roi, sollicité de nommer un chef à la Sainte-Union, se décida, d’après les avis de Jean de Morviliers, son garde-des-sceaux, à se déclarer lui-même, en pleine séance, chef de la Ligue. Il écrivit son nom en tête de la liste, et passa la plume au duc de Guise, qui fut contraint à signer l’édit qui le détrônait comme roi des ligueurs.

Maintenant quittons Blois, retournons à Paris avec la cour, assistons encore aux fêtes du Louvre, et cherchons si nous n’y retrouverons pas la comtesse de Villequier.