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DES PRINCIPAUX POÈTES FRANÇAIS DU XIXe SIÈCLE.
OPINIONS.

Paul Adam. — A la représentation d’/tHioHKt, les dames du balcon étaient bien les sœurs do ces misérables filles, rendues malades de rire, par la beauté d’un costume inhabitueL Atais sur celles-ci, celles-là t’emportaient en impéritiomeutate. Instruites et averties par t’éducation, elles n’avaient pas t’excuse d’ignorance. En vérité, faut-il avoir rame humble d’une pauvre fille, vendeuse de bonheur, pour ne pas affirmer une prudente admiration devant des strophes aussi parfaitement, heureuses que celles-ci, prises dans la tragédie d’Edouard Dujardin

Quelquefois, au Lamcau,
Je descendsoù sont les réjouissanceset le repos ;
Je me rencontre à mes frères, à mes sœurs,
La luis chacun nous rcpartons vers les hauteurs.
Ou dit nue, loin des solitudes où nous sommes,
Il est de grundes foules d’hommes,
Des amas de pifn’es et de marbres,
t)esnoraisonsmervci !! eusesd’a[’)n’es, ctc., etc.

[~<r~t’cjM~o/f~<tMcf/t’ « c’~ft’)’M(a5jui ! iett8g3).]

Jean Tuorel. — M. Dujardin écrivit cette extraordinaire tri[ogied’/4)t<o)tt’a, oit plus rien de réel no subsiste, (lui finit par une ode triomphale à t’Absoiu et qui semblait donc faite apeine pour les austères et sublimes joies do la lecture solitaire.

[for<r<ï~JttprocAontj ! ~c~()8o~).]

Remy de Gourmont. — La poésie comme la prose de A[. Dujardin est toujours sage, prudente et calme ; s’il y a des écarts de langue, des essais de syntaxe un peu osés, la pensée est sùre, logique, raisonnable. Qu’on lise le deuxième intermède do y’oM)’ la Vierge du roc Nt’~eMt, en quelques strophes aux rimes monotones, éteintes, le poète y dit toute la vie et tout le rêve de la jeune fille.

[Le Livre des Masques, asëric (’808).]

Tristan Klingsor. — A vrai dire, il ne faudrait pas s’attendre à trouver en M. Dujardin un émule de Ponsard. Ses personnages n’existent qu’a t’état d’entités sentimentales ou symboliques ; ils s’appellent l’Amant, l’Amante, la Courtisane, la Mendiante ils ont si peu de réalité extérieure, qu’on ne sait à queUe époque. tes situer et quels costumes leur donner. Est-ce du théâtre ? Les personnages de AL Dujardin parlent par couplets. Ce sont tous d’admirables poètes. Les rimes se groupent au tieu de s’entre-croiser, et fauteur tire, do ce procédé, des effets charmants. Le vers court, rapide, se brise, reprend ; c’est d’une technique qui tient le milieu entre la fantaisie de Banville pour la rime et de Gustave Kahn pour le rythme.

[~t ~)jyt<e(’5aoûtt8oQ).]


DUMAS (Alexandre Davy de la Pailleterie Dumas, dit Alexandre). [1802-1870.]

K/~)e <tfr la Mto’t du y<M<’m/ fo~ (i8a5). La Chasse et ~tntOtft-, vaudevii[c(i8a5). Dithyr< ! H(&eeM ~/tOMKettt’de Ca « a)’/s (1826). ~Vottvelles CMH<cmpOt’atHef ! (1836). L « A’oee et ~M<e)’)’e « tent, vandeviHe(i8i ! <i). ~/e « )’t//7 et sa coM)’, drame en cinq actes, en prose (183’)). &’<oc/to~t, /<)tt<<t)Me~en<tet /ioMtej OPINIONS. PŒSIE Ft’.AKC.USH. trilogie en cinq actes, en vers, avec prologue et épilogue, intitulée d’abord C/tt’tsftMe(< 83o). ~)<t<o)t~(i83i). Napoléon Bonaparte oit ï’)’eM<eArts de l’histoire de /’r<t)tee (1831). C/tat’~esW/ chez ses g’ra< ! d<vassaux, tragédie en cinq actes et en vers (1881). Richard Dat’K)(~<o<t, pièce en trois actes et en prose (i83i). Te’re’M, drame en cinq Mtes(i83a). La ïottr de Nesles, pièce en cinq actes et g tableaux (t83a). ~Mg-~e, drame en cinq actes (t833).– 7tn~)rMS)0)tfdet)oyag’eett&ttS)fe (1833). Catherine Howard, drame en cinq actes (1834). Souvenirs d’/ttitotty, nouvelles (i835). 7)o’t Yffax de Maraxa ou La C/<u<e d’ttM ange, drame en cinq actes (1836). Xc~t, drame en cinq actes et en prose (i 836). Pt~UtHo, opéra-couuque en trois actes, en collaboration avec Gérard de Nerval (18 3~). Caligula, tragédie en cinq actes et en vers (i83~). Paul yo<t<f, drame en cinq actes (1838). AfadentOteeHe de BeMe-Me, drame en cinq actes et en prose (1839). L’Alchimiste, drame en cinq actes, en vers (1839). Bathilde, pièce en trois actes, en prose(t 83 g). ()ttt)tM~out’sau Sinaï (1839). ~ete, suivi de Mo’Mayncitr Gaston de Phébus (1839). Une aHtteeà ~Vorotee (18~0). Aventures de Jo/xt Davy (18~0). — Le Capitaine Pamphile ( ; 8~o). Mm<re /)d’aHt/e Calabrais (18~0). O~tOtti’/it’K/tM’(i8~)o). {/<tAtano~e SOtM LotftfiXV, cinq actes, en conaboration(i8~i). E.tC ! t)’<to ; tssur les Aot’dsdu /~ttM(i8~)]).– Pra.ceWes, suivi de DoMt~t)’(t ; t de ft’c~ai ! et de Pierre le C)’u<~(i8&i). Le ~pero)t<t)e (voyage en Sici)e)[i8~a]. Lorenzino, pièce en cinq actes et en prose (t8~a). -~MM<MrM de Lydertc (18~ a). – Les Demoisellesde &t))t<tC~ pièce en cinq actes et en prose ()8~3). Loxtse Bo’Hard~ pièce en cinq actes et en prose (i8~’3). Ceor~M(t8~3). Ascanio (i8~3). Le CAeMf/terd’arm< ()8~3). Le Laird de Dm’t~te/c~(t8ù3). Le Co)’)’<coio(t8&3).L(t Villa ~mteW (t8~3). Le C/)<ttentfd~L~s<ext(t8~). Cécile(i8~4). C~)’! e< LnMt&o’t() 8~~). .SyhM’tdt’te(t 8~t~). fer’Mnde, avec Hippotyte Auger (18~). Les 7’rots Afatts~ue<a ; )’c<.(]8~~t). ~Mtattre~ avec P. Afeurice (t 8~). //M<o ! <’ed~u<tc « s.sc MOtseMe()8/f5). La Bouillie de la comtesse RertAc (i8~5). Le CoMt<ede A~oH<e-CArt’s<o (i8AA-i8~5).– Le Garde~ores<M)’, comédie en deux actes et en prose (~ 8/)5). Une Fille dit /teye) ; <(i8&5).La 7 ; e)MeM<f ; ~o<(18~5). Les /t’ees Corses (i8A5). – t~<t~<attsa~rc ! ) (t8~5). La Guerre des ~eMtmes(t8~5t8A(i). Mt’c/te<t)tg’eet /~A « e< (18~6). Le CAeoa~cr de ~HMOM-~otfye(i8~6).– La Daxte de ~oM~oreaff (18~6)’–Le Bâtard de ~~Ht/e « H()8~6). ~e « to/)’esd’M)t ))tedee ;  ; t (~ 8~6-) 8~8). L’e ~’ « r ! s a Cadix (18~8). Le Véloceoit /)/ye)~ ï’a; tg’c)’et T’tOtts (18~8). Vt1 ~avanaama n~noau.a.