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rement banni de la vie, il faudrait pour cela détruire le mal dans toutes ses manifestations, mais il sera désormais méprisé comme un déshonneur par les âmes hautes et les cœurs droits. Et ceux que leur faiblesse forcera encore à y recourir, en éprouveront une honte douloureuse ; leur conscience éveillée leur en montrera la lâche vulgarité, et devant le temple de la vérité, fermé pour eux, ils pleureront comme des exilés devant les frontières closes de la patrie perdue.