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savent pas s’imposer au respect de leurs enfants. J’ai connu une femme fort belle et qui ne manquait pas d’agrément dans l’esprit, seulement elle aimait la toilette avec passion et y consacrait beaucoup de temps et d’argent, ce qui ne l’empêchait point de prodiguer à ses fils d’excellents conseils. Mais ils ne l’écoutaient pas et étaient en train de tourner assez mal. Un Barnabite, célèbre comme éducateur, les entreprit à ce propos. Puis il aborda le sujet des influences familiales et s’étonna qu’une mère aussi bien douée et respectable que la leur n’exerçât aucun empire sur leurs esprits. Il les tança vertement de leurs torts et voulut connaître la cause qui les rendait rebelles aux conseils maternels. La cause ? Tous trois répondirent en chœur : « Les robes de maman ! »

La catégorie des mères d’état-civil, de celles qui ont laissé à d’autres le soin de leurs enfants, et n’affichent leur maternité que dans les mo-