Page:Meilhac et Nuitter - Vert-Vert.pdf/65

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
VERT-VERT.
––––––Je crois être auprès d’elle
––––––En me trouvant auprès de vous.
ENSEMBLE.
LA CORILLA.
–––––––––Ah ! quel changement !
–––––––––Comme un seul moment
––––A suffi pour qu’il ne fût plus le même !
–––––––––Vraiment si j’osais,
–––––––––Vraiment je croirais
––––Je croirais qu’il va me dire : je t’aime !
VERT-VERT.
–––––––––Ah ! quel changement !
–––––––––Comme en un moment
––––Quand on court le monde on n’est plus le même !
–––––––––Vraiment si j’osais,
–––––––––Vraiment je dirais
––––Je dirais… ma foi je dirais ; Je t’aime !

Il se jette aux pieds de la Corilla et lui embrasse la main.


Scène VII

Les Mêmes, LE COMTE, BERGERAC, suivis de deux domestiques portant des paniers de vin, puis un Régisseur.
LE COMTE.

Oh !

BERGERAC.

Ah !

LE COMTE.

Nous arrivons bien !

BERGERAC.

Le petit bonhomme !…

Vert-Vert se relève.

LE COMTE.

Nous venions, madame, pour ce dinar que vous avez eu la bonté d’accepter…