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12 DIONYSOS ET LES NYMPHES Sur la brèche calcaire où tes racines rousses Vont courageusement puiser le suc vital, Un nonchalant lézard aspire entre les mousses L’ardeur du soleil matinal. Et, sans effaroucher le paresseux reptile, C’est là qu’en juste hommage à l’orgiaque roi J’épanche la liqueur d’une amphore d’argile. Douce pour lui, douce pour toi.