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VII
Puisque le mauvais temps vous condamne à la chambre,
Puisque vous méprisez désormais les romans,
Puisque pour mon bonheur vous n’avez pas d’amant,
Et puisque ce mois d’août s’obstine impunément
A jouer les décembre,
Je griffonne pour vous ces vers sans queue ni tête,
Sans rime, ou peu s’en faut, en tout cas sans raison,
Que j’intitulerai dans mes œuvres complètes :
« Discours pour une amie qui garde la maison
Par un jour de tempête. »
Je ne sais là-dessus si nous sentons de même,
Mais quand je suis ainsi rêveur et paresseux,
Quand il pleut dans mon cœur comme il pleut dans…
— Aurelle, dit le docteur, cette fois vous