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DEUXIÈME PARTIE.


I



À peine eût-on reconnu la station d’Enval, le Ier juillet de l’année suivante.

Sur le sommet de la butte, debout entre les deux issues du vallon, s’élevait une construction d’architecture mauresque qui portait au front le mot Casino, en lettres d’or.

On avait utilisé un petit bois pour créer un petit parc sur la pente vers la Limagne. Une terrasse soutenue par un mur orné d’un bout à l’autre par de grands vases en simili-marbre, s’étendait devant cette construction et dominait la vaste plaine d’Auvergne.

Plus bas, dans les vignes, six chalets montraient, de place en place, leurs façades de bois verni.