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la mère sauvage
Et elle se mit à monter du foin dans le grenier où ils couchaient.
Ils s’étonnèrent de cette besogne ; elle leur
expliqua qu’ils auraient moins froid ; et ils
l’aidèrent. Ils entassaient les bottes jusqu’au toit
de paille ; et ils
se firent ainsi
une sorte de
grande chambre avec
quatre
murs de fourrage,
chaude et
parfumée, où
ils dormiraient
à merveille.
Au dîner, un d’eux s’inquiéta de voir que la mère Sauvage ne mangeait point encore. Elle affirma qu’elle avait des crampes. Puis elle alluma un bon feu pour se chauffer, et les quatre Allemands montèrent dans leur logis par l’échelle qui leur servait tous les soirs.
Dès que la trappe fut refermée, la vieille enleva l’échelle, puis rouvrit sans bruit la porte du