les délicates ornementations, intérieur d’érudit surtout, car il était un des humanistes les plus remarquables de son époque.
Il avait eu des débuts pénibles, très pénibles. Ayant abandonné à ses sœurs sa part d’héritage, il s’était mis à travailler la médecine, après avoir fait de magnifiques études latines et grecques.
M. Maxime Du Camp, dans ses indiscrétions littéraires, dit de lui : « Nul poète grec, nul poète latin qui ne lui fût connu. Il en faisait sa lecture habituelle et savait n’être point pédant. »
Le besoin de produire le harcelant, il se mit à donner des leçons pour vivre, tout en écrivant des vers. C’est alors qu’il composa Melœnis, une merveille exquise de grâce, de force et de rythme, son chef-d’œuvre peut-être.
Puis, il vint à Paris, où il eut son premier grand succès avec Madame de Montarcy. Il habita Mantes ensuite, puis Rouen vers la fin de sa vie. Son dernier succès au théâtre fut la Conjuration d’Amboise.