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nue à l’hôtel Nelson, sur la place Jacques-Cartier. Ce fut une grande démonstration ; des discours véhéments furent prononcés par MM. Robert Nelson, André Ouimet et Édouard Rodier : une musique militaire mit le comble à l’enthousiasme en se faisant entendre après chaque proposition »…

Ensuite, les Fils de la liberté allèrent « offrir leurs hommages à l’honorable L.-J. Papineau et à l’honorable D.-B. Viger »…

« En avant, fut la devise choisie par la société »…

« C’était une organisation moitié civile moitié militaire, composée de deux branches qui devaient travailler, l’une par les discours et les écrits, et l’autre par la force des armes, si c’était nécessaire, au progrès et au triomphe de la cause populaire… et même préparer le peuple à la conquête de son indépendance ». (L.-O. David.)

On ne connaîtra jamais, sans doute, tous les noms des membres de cette association intéressante, car ils étaient plusieurs centaines. Nous pouvons cependant rappeler les noms qu’on relève dans les