réconcilie avec elle, et on se trouve uni avec ce qu’on aime.
Mais ou j’entends mal, ou cela ressemble à un enlèvement. En est-ce un, Dorante ?
Je n’ai plus rien à dire.
Je vous ai forcé de parler, et je n’ai que ce que je mérite.
Pardonnez quelque chose au trouble où il est ; le moyen est dur, et il est fâcheux qu’il n’y en ait point d’autre.
Est-ce là un moyen, est-ce un remède qu’une extravagance ! Ah ! je ne vous reconnais pas à cela, Dorante ; je me passerai mieux de bonheur que de vertu. Me proposer d’être insensée, d’être méprisable ? Je ne vous aime plus.
Vous ne m’aimez plus ! Ce mot m’accable, il m’arrache le cœur.
En vérité, son état me touche.
Adieu, belle Angélique ; je ne survivrai pas à la menace que vous m’avez faite.
Mais, Dorante, êtes-vous raisonnable ?