Vous le savez, madame. Il y a quelqu’un ici que vous avez envoyé chercher pour occuper ma place.
Ce quelqu’un-là est fort mal conseillé. Désabusez-vous ; ce n’est point moi qui l’ai fait venir.
Tout a contribué à me tromper ; d’autant plus que mademoiselle Marton vient de m’assurer que dans une heure je ne serais plus ici.
Marton vous a tenu un fort sot discours.
Le terme est encore trop long ; il devrait en sortir tout à l’heure.
Voyons par où cela finira.
Allez, Dorante, tenez-vous en repos ; fussiez-vous l’homme du monde qui me convînt le moins, vous resteriez. Dans cette occasion, c’est à moi-même que je dois cela. Je me sens offensée du procédé qu’on a avec moi, et je vais faire dire à cet homme d’affaires qu’il se retire : que ceux qui l’ont amené sans me consulter le remmènent, et qu’il n’en soit plus parlé.