qu’après que vous l’aurez examinée vous-même. Que chacun d’eux vous fasse sa déclaration. Vous me direz, après, laquelle vous aura paru du caractère le plus estimable ; et je jugerai par là lequel de leurs dons peut entraîner le moins d’inconvénients dans l’âme du Prince. Adieu, je vous laisse ; et vous me ferez votre rapport.
Scène XII
L’AMOUR, CUPIDON, MERCURE, LA VERTU
L’expédient est très bon.
Dites-moi, Déesse, ne vaudrait-il pas mieux que nous vous tirassions chacun un petit coup de dard ? Vous jugeriez mieux de ce que nous valons par nos coups.
Cela serait inutile. Je suis invulnérable. Et d’ailleurs, je veux vous écouter de sang-froid, sans le secours d’aucune impression étrangère.
C’est bien dit, point de prévention.
Il est bien humiliant pour moi de me voir tant de fois réduit à lutter contre lui.
Mon ancien recule ici ? Ses flammes héroïques ont