bien honte de suivre vos lois là-dessus : quand elles ont été faites, vous n’y étiez pas ; si on vous avait vue, on les aurait changées.
Tarare ! on en aurait vu mille comme elle, que ça n’aurait rian fait. Guarissez de cette autre infirmité-là.
Je vous conjure, par toute la tendresse que je sens pour vous, de ne me plus tenir ce langage-là.
Ça nous ravale trop : je sommes ici la force, et velà la faiblesse.
Souvenez-vous que vous êtes un homme, et qu’il n’y aurait rien de si indécent qu’un abandon si subit à vos mouvements. Votre cœur ne doit point se donner ; c’est bien assez qu’il se laisse surprendre. Je vous instruis contre moi ; je vous apprends à me résister, mais en même temps à mériter ma tendresse et mon estime. Ménagez-moi donc l’honneur de vous vaincre ; que votre amour soit le prix du mien, et non pas un pur don de votre faiblesse : n’avilissez point votre cœur par l’impatience qu’il aurait de se rendre ; et pour vous achever l’idée de ce que vous