Scène III
MADEMOISELLE ARGANTE, LISETTE, MAÎTRE PIERRE
Il me semble que mon père sort fâché d’avec toi. De quoi parliez-vous ?
De voute noce avec le fils de ce gentilhomme.
Eh bien ?
Eh bian ! je ne sais qui l’a enhardi ; mais il n’est pas si timide que de coutume avec moi : il m’a bravement injurié et baillé le sobriquet d’impartinent, et m’a enchargé de dire à Mademoiselle Argante qu’alle est une sotte ; et pisque la velà, je li fais ma commission.
, à Mademoiselle Argante.
Là-dessus, à quoi vous déterminez-vous ?
Je ne sais ; mais je suis au désespoir de me voir en danger d’épouser un homme que je n’ai jamais vu ; et seulement parce qu’il est le fils de l’ami de mon père.
Tenez, tenez, il n’y a point de détarmination à ça. J’avons arrêté, Monsieur Dorante et moi, ce qu’ou devez faire, et velà cen que c’est. Il faut qu’ou