Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
166
POÉSIES
Moult li pesa k’od eaus n’esteit[1].
Des Bestes s’est lors départie ;
Ses piez muça si fist folie,
Mès quant les èles entruvri,
Par devant tuz les descuvri.
Dunc fu la félenie aperte
E sa traïsons descuverte ;
Oisiaus è Bestes la huèrent
Et à Nature s’en clamèrent.
De la Cauve-Suris se vengent
Moult la honissent è blastengent[2] ;
E munstrent li sa felounie,
E cum ele a sa foie-mentie[3].
- ↑ Il lui fit peine de ne pas être avec les oiseaux ; la chauve-souris quitte donc les animaux, mais ayant eu la maladresse de cacher ses pattes, qu’elle fut obligée de découvrir en prenant sa volée.
- ↑ Blâment et diffament.
- ↑ Et lui reprochent sa déloyauté, son manque de foi.
Variantes.
- ↑
A leur Sépaude se clamèrent.
Autre version.
A le Sépeude s’en clamèrent.