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DE MARIE DE FRANCE.
FABLE XIV.
D’un Corbel qui prist un Fromaiges[1],
alias
Dou Corbel è d’un Werpilz[2].
Ensi avint, è bien puet estre,
Ke par devant une fenestre
Ki en une despense[3] feu[4],
Vola un Corb[5] ; si a véu
- ↑ Dans plusieurs manuscrits on trouve coq au lieu de corbel ; dans le n° 7615, cette fable a pour titre : Ci parole du coc et du gorpil (Renard de vulpes).
- ↑
La Fontaine, le Corbeau et le Renard, liv. I, fab. II.
Phædr., lib. I, fab. 13. Vulpis et corvus.
Rom. Nil., lib. I, fab. 13, idem.
AEsop., fab. 208 ; et Horat., lib. I, epist. 17.
Anon. Nil., f. XV.
Vincent. Bellov.
Dans le roman du Renard. - ↑ Despense, office où l’on serre le manger et les provisions.
- ↑ Fut.
- ↑ Descendit un corbeau.