Page:Marie - Dressage par le surfaix-cavalier des chevaux de cavalerie, d'attelage et de course en six et douze leçons, 1858.pdf/43

Cette page n’a pas encore été corrigée
31
INTRODUCTION.

ont la croupe élevée et disgracieuse ; car ce n’est que par le reculer qu’on arrive à faire baisser la croupe à un cheval et à lui faire faire les pirouettes sur les hanches, sans ruiner les jarrets. « Le cavalier doit se rappeler que la mise en main » est une barrière infranchissable ; chaque fois que » celui-ci veut sortir de la position en dedans de » cette limite, il n’y a qu’aisance et bien-être, en » > dehors douleur et gêne. » C’est démontrer que les chevaux dressés par ce système doivent être complétement derrière la main. « Comme délassement, on fera marcher le cheval » au pas, pendant plusieurs tours de manége, en le >> maintenant dans la position du ramener. » La position du ramener, chez le cheval qui n’est pas dressé, est une très-grande fatigue et non un délassement. Lorsqu’on veut lui donner un délassement, il faut lui jeter les rênes sur le cou et le laisser marcher sans rien lui demander. « Dans la leçon de montoir, le cavalier caressera » son cheval pour lui donner de la confiance. » > Ce moyen produit généralement l’effet contraire ; il inquiète le cheval et suffit souvent pour le rendre rétif au montoir. De plus il est dangereux pour le cavalier, car en caressant le cheval il fait des mouvements qui ont pour résultat certain de l’effrayer, lorsqu’il est monté pour la première fois, au lieu de 3