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INTRODUCTION.

restent derrière pour se soustraire à l’effet du mors. Dans ce cas, il arrive que si le cavalier veut retenir son cheval pour ralentir son allure, il ramène immédiatement la tête jusqu’au poitrail en bourrant à la main ; et plus le cavalier tire sur les rênes, plus le cheval s’encapuchonne ; aussi voit-on les quelques chevaux dressés d’après cette méthode faire la balancoire aux Champs-Élysées et au Bois, position aussi disgracieuse pour le cheval que ridicule et fatigante pour le cavalier.

« On amènera la tête avec les rênes près du poitrail, pour l’y maintenir oblique et perpendiculaire » jusqu’à ce qu’elle se soutienne d’elle-même ; le cheval, en mâchant son mors, constatera sa par » faite soumission. >>

33 INTRODUCTION.

27 Cette flexion est très-mauvaise, elle indique au cheval un des plus puissants moyens pour se défendre ; lorsque le cheval mâche son mors sur l’attaque de l’éperon, ce n’est pas toujours un signe d’une parfaite soumission, c’est quelquefois un signe de colère, et dans ce cas tout son corps est contracté. (C

L’application bien entendue de ma méthode » mettra le commun des hommes de cheval à même 33

>> d’obtenir des résultats qui n’appartenaient autrefois qu’aux organisations équestres les plus favorisées. » > L’auteur, dans ce paragraphe, prétend que le commun des hommes peut obtenir par sa méthode