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INTRODUCTION.

et le rassembler. Le pas, le trot, le galop, les changements de pied en l’air, les demi-voltes, les voltes, pour apprendre aux chevaux à s’arrêter court, les assouplir, les grandir, tout cela se faisait du temps de Xénophon. La manière de monter à cheval dans ce temps est encore aujourd’hui en usage en Angleterre.

(C Tous les chevaux peuvent se ramener, et acqué>> rir une même légèreté. » Pour peu qu’on ait la moindre notion du cheval, le bon sens se refuse à admettre une semblable assertion ; en l’admettant un seul instant, c’est nier la supériorité des chevaux de race et les avantages de la beauté de la conformation ; tout ce qu’il est possible d’obtenir chez certains chevaux, c’est un ramener et une légèreté bons, en raison de leur conformation. 25

«  Si le cheval reculait pour éviter la flexion, le >> cavalier n’en continuerait pas moins son opposi » tion des mains, jusqu’à ce que l’animal s’arrête et » cède de l’encolure. » Ce qu’il faut éviter au contraire avec le plus grand soin, c’est que le cheval recule de lui-même pour se soustraire à l’effet du mors ; si on le laisse faire, il ne manquera pas de recommencer toutes les fois que l’occasion se présentera ; non-seulement ce moyen n’est pas théorique ni pratique, il est encore très-